Ressources - Marelle
Présentation
Le Chœur de chambre Mélisme(s) invite les enfants et leurs parents à un parcours insolite au cœur de l’Opéra de Rennes, de la rotonde à la scène. À hauteur d’enfants, l’Opéra de Rennes se transforme en un labyrinthe plein de mystère et de magie.
Les trois courts concertsfont découvrir 3 facettes de l’écriture vocale : la création contemporaine, la musique traditionnelle bretonne et le répertoire lyrique. Chaque moment de musique est précédé d’un atelier de pratique qui permet au public de se familiariser avec les 3 univers musicaux.
Cette bal(l)ade en musique se conçoit aussi comme une découverte du théâtre.
Mélisme(s), extraits
Brahms le Tzigane - Choeur de chambre Mélisme(s) et BanKal Trio
Quat' et Trois, Sept ! - Choeur de chambre Mélisme(s)
Le programme
- En Rotonde
Venez découvrir un trio traditionnel avec Marthe Vassallo (voix), Gildas Pungier (clarinette), Jérôme Pungier (accordéon diatonique) - présentation Stéphanie Olier
- Danse macabre, Camille Saint Saëns ;
- Chant traditionnel breton a cappella - « A-benn dilun me ’yal d’ar foar / Lundi j’irai au marché », chanson récapitulative, dans une version collectée par René Hénaff auprès de Marie Dréau en 1956 à Penmarc’h (texte à retrouver dans l'encart « Documents en + »);
- La fille du roi d'Espagne (chant à répondre, texte à retrouver dans l'encart « Documents en + »).
- Sur la scène de l'Opéra
Venez découvrir un trio lyrique avec Elisa Bellanger (piano), Flavien Maleval (ténor), Pierre Le Tallec (baryton) - présentation Ismaïl El Mechrafi
- « Vous qui faites l'endormie », air de Mephisto dans Faust de Charles Gounod ;
- « Core 'ngrato », chanson napolitaine de Salvatore Cardillo ;
- « Amoureux ? Le diable m'emporte si jamais je le deviens ! », duo Hoffmann/Lindorf dans Les Contes d'Hoffmann de Jacques Offenbach.
- En Salle de répétition, salle Nougaro
Venez découvrir un quatuor contemporain avec Sophie Belloir (voix et percussions), Bertrand Gourdy (composition, percussions et voix), Nicolas Jacobée (contrebasse), François Fontes (composition et percussions) - présentation Bertrand Gourdy et François Fontes
- extraits de la création Magnificat de François Fontes ;
- extraits de la création Sables de Bertrand Gourdy.
Pour en savoir plus
Quelques dates
- 17/06/1818
Naissance à Paris, France.
- 1839
Pour sa troisième tentative, il obtient le Grand Prix de Rome pour sa cantate Fernand.
- 1839-1843
Séjour italien viennois durant lequel il compose quelques pièces religieuses, notamment Messe de Rome.
- 1843-1848
De retour en France, il occupe le poste de directeur de la musique à l'église des Missions-étrangères.
- 19/03/1859
Après de nombreux refus et une date de première repoussée, Faust, d'après Gœthe, voit enfin le jour sur les planches.
- 12/05/1866
Elu à l'Académie des Beaux-Arts, il obtient la légion d'honneur trois mois plus tard.
- 1870
Il s'installe à Londres au début de la guerre et ne reviendra en France que bien après sa famille, en 1874, sans sa dernière composition Polyeucte, retenue par Georgina Weldon, qu'il aurait fréquenté lors de cette parenthèse anglaise. Il en réécrit l'entièreté de mémoire pour la présenter au public français.
- 1881
Bon nombre de ses créations lyriques sont jugées comme des échecs et n'intéressent pas le grand public. Le Tribut de Zamora, opéra en cinq actes, signe la fin de sa carrière de compositeur d'opéra.
- 1881-1893
La musique sacrée est désormais son refuge, au cours de la dernière partie de sa vie, il compose de nombreuses messes et deux oratorios : La Rédemption, 1882 et Mors et Vita, 1885.
- 4/11/1888
Il reprend du service et est amené à diriger les artistes à l'occasion de la 500e représentation de Faust à l'Opéra de Paris. Une œuvre de référence pour tous.
- 18/10/1893
Mort à Saint-Cloud, France. C'est Camille Saint-Saëns qui tient l'orgue lors de ses funérailles nationales à l'église de la Madeleine à Paris.
Quelques œuvres
- Ave Maria, 1853
- Faust, 1859
- Roméo & Juliette, 1867
- Marche funèbre d'une Marionnette, 1872
Extraits
Ave Maria - Gounod - Gautier Capuçon
- Marie Perbost : Gounod, Faust, Air des bijoux (Révélations Classique 2020)
- Gounod : Air de Mireille et Duo Mireille - Vincenette (Jodie Devos / Kate Aldrich)
Quelques dates
- 02/06/1819
Naissance à Cologne, Prusse.
- 11/1833
Âgé de 14 ans, il est admis au Conservatoire de Paris, alors dirigé par Luigi Cherubini, convaincu lors de son audition par sa maîtrise du violoncelle. Il est par la suite naturalisé français.
- 1835
Parti du Conservatoire qui lui offrait un cadre strict, peu adapté à ses envies et son caractère, il occupe un poste permanent de violoncelliste à l'Opéra-Comique.
- 1848
La Révolution française de 1848 le pousse à quitter la France, il retourne à Cologne.
- 1850
De retour en France, c'est le poste de chef d'orchestre à la Comédie Française qui lui est proposé. Il accepte même s'il n'a pas le droit d'y faire produire ses compositions.
- 1855
L'idée de créer son propre théâtre lui trottant en tête depuis quelques années, il parvient à ses fins avec le théâtre des Bouffes-Parisiens. D'abord situé sur les Champs-Elysées, il déménage passage Choiseul, dans une plus grande salle, cela dû au succès des œuvres qui y sont proposées. Des pièces musicales se gaussant des mœurs du public qui s'en joue et en rit.
- 1855 - 1870
Surfant sur la vague de son succès, il enchaîne les compositions, opera bouffe et opérettes, devant un public toujours conquis.
- 1870
La guerre franco-prussienne met un terme à cette période faste. Il doit alors s'adapter aux nouvelles attentes du public, délaissant le plaisir et la dérision pour le spectacle et le rêve. Il traduit cela par la composition de deux opéras patriotiques : Madame Favart, 1878 et La Fille du Tambour-major 1879.
- 1880-1881
Pour se libérer de ces contraintes, il se met à composer des œuvres moins portées sur le réel et plus vers le féérique. Son dernier opéra Les Contes d'Hoffmann, créé trois mois après sa mort, est l'un des opéras français les plus joués au monde.
- 5/10/1880
Mort à Paris, France.
Quelques œuvres
- Orphée aux Enfers, 1858
- La Belle Hélène, 1864
- La Périchole, 1868
- Les Contes d'Hoffmann, 1880
Extraits
- Offenbach : Galop infernal - Orphée aux Enfers (Orchestre National de France / Mācelaru)
- Offenbach | La Belle Hélène : Amours divins par Virginie Verrez et Ismaël Margain
- Jacques Offenbach : Barcarolle (Josefin Feiler/Beth Taylor/Bertrand Halary)
Quelques dates
- 9/10/1835
Naissance à Paris, France.
- 6/05/1846
Donne son premier concert public à la salle Pleyel (Paris) à l'âge de 10 ans.
- 1853
Devient organiste de l'église Saint-Merri à l'âge de 18 ans et compose dans le même temps sa Première symphonie. Franz Liszt, l'ayant un jour entendu improviser sur un orgue dans un église à Paris le considérait comme le plus grand organiste au monde.
- 1861-1865
Professeur de piano à l'école Niedermeyer, il donne des cours à Fauré, Messager ou encore Gigout.
- 1871
Accompagné par le professeur de chant Romain Bussine, il créer la Société Nationale de Musique. L'idée est de mettre sur le devant de la scène la musique française souvent évincée par la musique germanique dans la programmation des concerts en France.
- 1873-1921
Nomade dans l'âme, il passe une grande partie de sa vie à voyager et découvre à cette occasion de nombreux pays. Il en profite pour se nourrir des traditions musicales des pays qu'il visite mais aussi pour y faire rayonner la musique française. Au cours de ces années, il traverse 27 pays différents, utilisant pour passer inaperçu, un nom d'emprunt : Charles Sannois.
- 06/1904
Expérimente l'enregistrement audio (comme Debussy ou Grieg) et grave plusieurs enregistrements seul au piano ainsi qu'accompagnant la mezzo-soprano Meyriane Hégion.
- 1908
Un des premiers compositeurs s'intéressant au nouveau phénomène qu'est le cinéma, Il compose une suite en 5 tableaux pour petit orchestre, op. 128, pour le film L'Assassinat du Duc de Guise d'André Calmettes et Charles Le Bargy.
- 08/1921
Pour fêter ses 75 ans de carrière, il donne un récital à Dieppe, Normandie, où il réside lorsqu'il n'est ni à Paris, à Alger ou en tournée.
- 16/12/1921
Mort à Alger, Algérie.
Quelques œuvres
- Symphonie Urbs Roma, 1854
- Danse macabre, op. 40, 1874
- Samson et Dalila, opéra, 1877
- Le Carnaval des animaux, 1886
Extrais
- Camille Saint-Saëns : Le Cygne (Carnaval des animaux)
Saint-Saëns : Fantaisie pour violon et harpe
Saint-Saëns : Sonate pour clarinette et piano, par Bismuth & Génisson
Faust
Opéra en 5 actes
Compositeur : Charles Gounod
Librettiste : Jules Barbier
L'histoire
Dans l’Allemagne du Moyen-Age, le Docteur Faust, vieux savant fatigué de la vie, songe à en finir une bonne fois pour toutes lorsque Méphistophélès, le Diable, lui apparaît en chair et en os : rusé, il fait signer à Faust un pacte qui lui garantit une nouvelle jeunesse en échange de son âme. Séduit par l’image de Marguerite, que Satan lui a fait apparaître pour le convaincre, Faust part sur le champ séduire la belle, qui offrira peu de résistance à ses riches cadeaux et à ses élans amoureux. Méphistophélès, bien sûr, ne manque pas de coller à ses pas et d’anticiper ses moindres désirs. Séduite et aussitôt abandonnée par Faust, Marguerite tue l’enfant qu’elle a eu de lui. Emprisonnée pour son crime, elle donnera sa propre vie pour sauver son âme, malgré les efforts contraires du Diable pour en faire – comme Faust – sa propre créature.
Acte I
Fatigué par la vie, le vieux Docteur Faust veut en finir avec le monde qui l’entoure. Au moment où il invoque Satan, ce dernier fait son entrée, l’épée au côté, la plume au chapeau, et propose au savant la jeunesse en échange de son âme. Méphistophélès lui fait apparaître la belle Marguerite, et Faust signe immédiatement le pacte. Rajeuni, il tente de se faire remarquer de Marguerite au cours d’une kermesse, flanqué de son diabolique alter ego, qui célèbre la gloire du Veau d’or.
Acte II
Marguerite est courtisée par l’adolescent Siebel et protégée jusqu’à l’excès par son frère Valentin. Faust peut toutefois compter sur l’aide de Méphistophélès pour la conquérir : il dépose un riche coffret de bijoux devant la porte de Marguerite puis se recueille dans son jardin, profondément ému et, semble-t-il, épris de la jeune fille.
Acte III
Marguerite n’a pas été indifférente au jeune homme qui l’a abordée durant la kermesse : mais qui est-il donc ? Elle fredonne la vieille ballade du Roi de Thulé avant de tomber, éberluée, sur les bijoux de Faust. Elle hésite, avant de s’en parer et de s’admirer dans un miroir, elle, modeste jeune fille que colliers et pendants d’oreilles transforment en reine. C’est le brillant et célèbre « Air des bijoux ».
Acte IV
Du temps a passé. Marguerite a été séduite puis abandonnée par Faust, qui lui a même fait un enfant. Elle n’attend désormais le secours que de Dieu. Au moment où elle prie à l’Eglise, la voix de Méphisto stoppe sa prière et lui promet l’Enfer. Pas sûr que Marguerite obtienne davantage d’aide de son frère Valentin, qui ignore encore tout de l’histoire lorsqu’il rentre de la guerre. A grand renfort de fanfares, les soldats entonnent un chant de gloire à la Patrie et à ses fils.
Acte V
La scène finale se déroule au cachot, auquel Marguerite a été condamnée pour avoir tué son enfant. Elle perd la raison. Pressé par Méphistophélès, Faust tente de la tirer de ce lieu de détresse, mais trop tard : Marguerite implore les anges, repousse son amant, et tombe sans vie. Son âme sera sauvée – mais pas celle de Faust, contraint de suivre le Diable aux enfers.
- J'TE RÉSUME - Gounod/Faust | L'Opéra et ses Zouz
Les Contes d'Hoffmann
Opéra en 5 actes
Compositeur : Jacques Offenbach
Librettiste : Jules Barbier
D'après la pièce homonyme écrite avec Michel Carré
L'histoire
A Munich, dans la taverne à vins de Luther – là où débute et finit l’opéra – le poète Hoffmann, flanqué de son confident Nicklausse, entame le récit de ses trois amours malheureux, dans lesquels le conseiller Lindorf a joué un rôle crucial, vêtu de trois costumes différents, tous plus diaboliques les uns que les autres. Dans la passion folle d’Hoffmann pour la poupée Olympia, Lindorf est devenu Coppélius, camelot brisant net le rêve impossible du poète. Face à la cantatrice Antonia, il a été le Docteur Miracle, charlatan maléfique dont les conseils ont foudroyé la jeune fille, et tué par là même l’amour éperdu d’Hoffmann pour elle. A Venise enfin, le magicien Dapertutto a manœuvré la courtisane Giulietta – objet des désirs d’Hoffmann – pour qu’elle obtienne de lui son reflet – autrement dit son âme. Mais Giulietta a fui, et la jalousie et le crime se sont mêlés à cette histoire sordide, funeste une fois de plus.
Prologue
Le poète Hoffmann s’est mis en tête de raconter ses amours – trois amours malheureux mis en échec par trois personnages maléfiques, peut-être une seule et même incarnation du Diable, peut-être cet inquiétant conseiller Lindorf qui rôde et se moque de lui. Ivre, Hoffmann commence par entonner la légende de Kleinzach, avant de se laisser rattraper par ses passions tristes.
Acte I
Ebloui par la beauté d’Olympia, que le Docteur Spalanzani a présentée avec malice, Hoffmann s’est laissé aveugler : cette Olympia qu’il aime est une poupée ! Un automate ! Doué d’un vocabulaire très limité, mais capable néanmoins de réciter de sa voix suraiguë de délicieux couplets. Et d’étourdir totalement Hoffmann.
Acte II
Olympia a été détruite par Coppélius, et Hoffmann s’est brusquement réveillé de ses illusions. Son deuxième amour s’appelle Antonia : cette douce jeune fille est chanteuse, mais atteinte d’une maladie mortelle qui lui interdit la moindre vocalise. Hoffmann, tout comme le père d’Antonia, lui recommandent d’être sage et de se retenir. Mais l’intervention du Docteur Miracle est fatale, qui lui ordonne de chanter et de chanter encore, osant même lui faire apparaître sa mère en songe. Antonia s’écroule mortellement.
Acte III
La nouvelle passion d’Hoffmann l’entraine à Venise, où il s’est épris de la courtisane Giulietta, sous le pouvoir du magicien Dapertutto. En compagnie de Nicklausse, confident d’Hoffmann, Giulietta entonne une barcarolle Belle nuit, ô nuit d’amour ….
Epilogue
On retrouve Hoffmann dans la taverne de Luther où il a livré ses trois récits. Qu’espérer désormais ? Une nouvelle conquête ? Lindorf lui chipe à l’instant même la cantatrice Stella, qui pourrait être l’incarnation des trois femmes qu’il a aimées. Que faire sinon se saouler encore ? La Muse attire alors le poète, tâchant d’adoucir ses peines à jamais : « des cendres de ton cœur réchauffe ton génie ».
- J'TE RÉSUME - Les Contes d'Hoffmann | L'Opéra et ses Zouz
Magnificat est un rituel musical imaginaire inspiré du poème éponyme de Fernando Pessoa. Ce court poème raconte l‘infini d'une nuit intérieure et l'attente d'un jour qui se lève. L’auteur y compare le monde à un "drame sans théâtre ou théâtre sans drame" puis, dans une transe hallucinée, il pressent le salut de son âme avec l'arrêt de la course du soleil.
Cinq courts fragments conçus comme de brefs échos au Magnificat, qui proposent une manière de réfléchir sur ce qu’on vient d’entendre, de questionner ce qu’il reste du rituel passé à l’intérieur de nous.
Vocabulaire
Académie des Beaux-Arts
Héritière des Académies royales de peinture et sculpture (1648), de musique (1669) et d'architecture (1671), l'Académie des beaux-arts est une institution artistique, membre de l'Institut de France (rassemblement des élites scientifiques, littéraires et artistiques de la nation afin qu'elles travaillent ensemble à perfectionner les sciences et les arts, à développer une réflexion indépendante et à conseiller les pouvoirs publics - 1795), créée par l'ordonnance du 21 mars 1816.
Calmettes André
18/08/1861 - 14/03/1942
D'abord acteur de théâtre, il devient ensuite directeur artistique et réalisateur de la société Le Film d'art fondée par les frères Laffitte.
Cantate, n. f.
de l'italien cantata, de cantare, chanter
Poème lyrique destiné à être mis en musique et chanté ; cette musique.
Dictionnaire Le Robert
Cherubini Luigi
14/09/1760 - 15/03/1842
Compositeur italien qui, après des débuts musicaux anglais sous l'égide du roi George III, s'installe en France où il occupe de nombreux postes à haute responsabilité.
Comédie Française
Institution culturelle française fondée en 1680 et résidant depuis 1799 salle Richelieu au coeur du Palais-Royal à Paris.
Etablissement public, c'est le seul théâtre nationale en France qui dispose de sa troupe permanente de comédien·nes.
Debussy Claude
22/08/1862 - 25/03/1918
Compositeur français qui compose une grande partie de ses oeuvres pour le piano. Il est considéré comme un créateur original d'une musique synonyme de liberté.
Ecole Niedermeyer
Créée par Louis Niedermeyer, ancienne école de musique, fondée en 1853 et dissoute au début du XXe siècle.
Eglise de la Madeleine
Située sur la place de la Madeleine à Paris, l'église à l'architecture néoclassique connut plusieurs périodes de construction, étalées sur 80 ans (1763-1842). Elle possède un grand orgue majestueux.
De nombreuses personnalités y ont eu leurs funérailles : Frédéric Chopin, Coco Chanel, Tino Rossi, Dalida, Charles Trenet.
Fauré Gabriel
12/05/1845 - 4/11/1924
Pianiste et organiste, Fauré est l'un des plus grands compositeurs français à cheval entre le XIXe et le XXe siècles.
Il a fréquenté l'école Niedermeyer.
Johann Wolfgang von Gœthe
28/08/1749 - 22/03/1832
Romancier, dramaturge, poète, scientifique, théoricien de l'art, son oeuvre est marquée par le romantisme puis par le classicisme.
Prix de Rome
Concours artistique, autrement connu sous le nom de Grand Prix, fondé en 1663 par Colbert organisé par l'Académie royale de peinture et de sculpture qui permet aux artistes l'ayant remporté de se former en Italie sur une période donnée et donc d'apprendre auprès des grands maîtres italiens, le fonctionnement évoluant suite à la Révolution française de 1789.
Edvard Grieg
15/06/1843 - 4/09/1907
Compositeur et pianiste norvégien, fervent militant d'un art musical national à la découverte du folklore norvégien. Ses oeuvres les plus célèbres sont composées pour orchestre.
Guerre franco-prussienne
Conflit opposant la France à une coalition d'Etats allemands dirigée par la Prusse, du 19 juillet 1870 au 29 janvier 1871.
Héglon Meyrianne
21/06/1867 - 11/01/1942
Artiste lyrique belge d'origine danoise.
L'Assassinat du Duc de Guise
Film muet de 1908 qui relate un épisode historique célèbre : la mort d'Henri de Guise au chateau de Blois, assassine par les Quarante-cinq sur l'ordre d'Henri III.
Le Bargy Charles
28/08/1858 - 5/02/1936
Acteur, auteur et réalisateur français.
Légion d'honneur
Considérée comme la plus haute décoration honorifique française, instituée le 19 mai 1802 par le Premier consul de la République, Napoléon Bonaparte. Elle récompense les militaires et civils ayant rendu des « services éminents » à la Nation.
Liszt Franz
22/10/1811 - 31/07/1886
Considéré comme un virtuose et le père de la technique pianistique moderne et du récital, Franz Liszt est un compositeur, transcripteur et pianiste hongrois.
Musique sacrée
Concept opposé à la musique profane, la musique sacrée ou musique religieuse regroupe les genres musicaux associés aux pratiques religieuses d'un groupe social donné, comme :
- la musique rituelle ou musique liturgique ;
- la musique dévotionnelle ;
- la musique sacrée, musique réservée à l'adoration ;
- la musique spirituelle.
Opéra-Comique, n. m.
Drame lyrique composé d'airs chantés avec accompagnement orchestral, alternant parfois avec des dialogues parlés.
Dictionnaire Le Robert
Opera bouffe, subst. masc.
Petit opéra particulièrement en vogue au XVIIIes., dont les personnages et l'intrigue appartiennent à la comédie.
Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales
Opérette, n.f.
italien operetta
Opéra-comique dont le sujet et le style, légers et faciles, sont empruntés à la comédie.
Dictionnaire Le Robert
Prusse
La Prusse est à l'origine un territoire d'Europe nord-orientale en partie germanisé mais situé hors du Saint-Empire romain germanique. La Prusse constitue de 1701 à 1871 un élément essentiel du royaume de Prusse, incorporé à l'Empire allemand de 1871. Le terme n'est plus utilisé que dans un contexte historique après la Seconde Guerre mondiale.
Révolution française de 1848
Autrement nommée « révolution de Février », la révolution de 1848 est la troisième révolution française suivant celles de 1789 et 1830. Elle a lieu à Paris entre le 22 et le 25 février 1848 et pousse le roi Louis-Philippe a abdiquer en faveur de son petit-fils, Philippe d'Orléans. Le 24 février est proclamée la Deuxième République par Alphonse de Lamartine.
Salle Pleyel
Inaugurée le 18 octobre 1927, la salle Pleyel est une salle de concert parisienne renommée qui doit son nom à la manufacture française de pianos Pleyel.
Société Nationale de Musique
Fondée le 25 février 1871 par Romain Bussine et Camille Saint-Saëns, co-présidents, elle a pour but de promouvoir la musique française, notamment la musique d'orchestre, et de permettre aux jeunes compositeurs de jouer leurs oeuvres devant un public.
Sa devise était « Ars gallica ».
Théâtre des Bouffes-Parisiens
Cherchant une salle capable de l'accueillir pour l'hiver après l'inauguration de son théâtre des Bouffes-Parisiens sur les Champs-Elysées (1855), Jacques Offenbach abandonne la salle Lacaze en 1859 pour la salle du passage Choiseul qui reprendra en même temps le nom associé.
Weldon Georgina
27/05/1837 – 11/01/1914
Soprano amateur de l'époque victorienne, mécène pour certains artistes.