Carnet d'inspiration
OPERA ET DANSE CONTEMPORAINE
Musique : W.A. Mozart
Livret : Lorenzo Da Ponte
Chorégraphie / Mise en scène : Anne Teresa De Keersmaeker
Direction musicale : Antonello Manacorda
Orchestre et Chœurs de l’Opéra national de Paris, avec les danseurs de la Compagnie Rosas
(2017-2018)
Dédoublant chaque personnage de Così fan tutte, la chorégraphe Anne Teresa De Keersmaeker marie intimement le chant et la danse. Elle excelle à rendre visible la géométrie profonde de la musique, transformant la scène du Palais Garnier en un laboratoire des amants. Partant de l'idée d'un amour immuable et éternel, tous les quatre se laissent peu à peu glisser vers une compréhension plus complexe du sentiment amoureux comme mouvement perpétuel. Les corps, que l'on croyait indissociables, se séparent, ouvrant la possibilité à de nouvelles combinaisons.
Mise en scène : Clément Cogitore Chorégraphie : Bintou Dembélé
Direction musicale : Leonardo Garcia Alarcón
Chorégraphie / Mise en scène : Pina Bausch
Musique : C.W. Glück
Direction musicale : Thomas Hengelbrock et Manlio Benzi
Les Etoiles, les premiers Danseurs et le Corps de Ballet, Balthasar-Neumann Ensemble & Chor
Accueillie comme un événement lors de son entrée au répertoire en 2005, Orphée et Eurydice, pièce majeure de la chorégraphe Pina Bausch, fait revivre avec force l’un des mythes les plus célèbres de la culture occidentale. Sous la forme d’un opéra dansé, la chorégraphe reprend l’oeuvre lyrique de Gluck et explore, dans la plus grande intimité, les liens entre mouvement et chant. Passionnée par ce qui « remue les gens », elle confère ainsi à la partition une humanité troublante, accédant, par la danse, à une vision universelle de l’amour auquel elle offre une incarnation somptueuse.
Musique : C. Monteverdi
Livret : Alessandro Striggio
Directeur musical : Torsten Johann
Mise en scène / chorégraphie : Sasha Waltz
Freiburger BarockConsort, Choeur Vocalconsort Berlin
C’est portée par un mouvement naturel que Sasha Waltz est passée de la chorégraphie à la mise en scène d’opéra. Nouvelles voies, nouvelles audaces : si l’œuvre quatre fois centenaire de Monteverdi se situe aux croisements – entre le Baroque et la Renaissance, entre le ciel et les enfers – le spectacle, lui, joue et déjoue les frontières. En toute liberté, il fusionne l’animal et l’humain, mêle les vivants et les morts, et unit sur scène dans un même tourbillon chanteurs, danseurs et instrumentistes.
OPERA ET MARIONNETTES
Musique : C. Monterverdi
Mise en scène : Handspring Puppet Company
Mise en scène et création vidéo : William Kentridge
Direction musicale : Philippe Pierlot
Chanteurs du Studio de l'Opéra de Lyon, Ensemble Ricercar Consort
Seul opéra mis en scène par la compagnie, le dramma per musica de Monteverdi est présenté ici dans une version condensée, débarrassée de ses ornements baroques, qui se centre sur Ulysse et Pénélope (représenté par de grandes marionnettes en bois de la Handspring). Dans un amphithéâtre de bois rappelant les premiers théâtres de la Renaissance, chanteurs et marionnettistes font revivre les personnages. Sur l'écran derrière eux, figures, paysages, architectures et objets naissent, se transforment et disparaissent sous les traits de fusain de Kentridge, comme autant de visions d'une âme en train de s'éteindre et d'une mémoire à l'œuvre.
Mise en scène : Valérie Lesort
Direction musicale : Marine Thoreau la Salle
Maîtrise Populaire de l'Opéra Comique
Orphée est le mythe fondateur de l’histoire de l’opéra en Occident parce qu’il montre la musique et le chant plus forts que la mort, plus puissants que les Enfers. La plasticienne Valérie Lesort propose de l’oeuvre de Gluck une version féerique et pleine d’humour pour chanteurs et marionnettes. Un spectacle enchanteur pour initier les enfants aux voix lyriques.
OPERAS CONTEMPORAINS ET « MUSIQUES CROISEES »
Musique : John Cage
Mise en scène : Pierre Sublet
Direction musicale : Patrick Jüdt
Chorégraphie : Claudia Wagner
Ensemble Vertigo de la Hochschule der Künste Bern, chanteurs et chanteuses de la Schweizer Opernstudio, danseuses de la Fachbereichs Gestaltung und Kunst
Créée en 1987, cette oeuvre de John Cage mêle théâtre et musique autour d'un travail radical : pas seulement pour sa musique, mais aussi pour ses accessoires, ses lumières et ses airs lyriques, ... soumis totalement au hasard et puisant ses sources dans l'histoire de l'opéra européen. Ce grand projet de fin d'année 2012 a réuni les étudiants et les membres du personnel de la Hochschule der Künste Bern.
Musique : Francesco Filidei Direction musicale : Leonhard Garms
Mise en scène / Livret : Joël Pommerat (d'après le texte éponyme d'Evgueni Zamiatine)
Orchestre National de Bretagne
Dans ce faubourg de Saint-Pétersbourg, la parole entre les époux s’est raréfiée et les silences deviennent pesants. Le monde que la femme s’est construit pour surmonter la tristesse de sa vie affective va se dérégler tandis qu’en cette fin d’hiver montent les eaux du fleuve. Avec ce projet, le dramaturge Joël Pommerat écrit pour la première fois un livret d’opéra. Il partage cette oeuvre avec le compositeur Francesco Filidei, figure montante de la musique contemporaine dont c’est le deuxième opéra, l’élaboration de cette création.
© Stefan Brion
Musique : Fabrizio Cassol (d'après le Requiem de W.A. Mozart)
Mise en scène : Alain Platel
Direction musicale : Rodriguez Vangama
Entourés de 14 musiciens et chanteurs issus des quatre continents, ils fusionnent l’opéra, le jazz et les musiques traditionnelles africaines. Cette équipe d’interprètes s’attaque cette fois à un monument : le Requiem de Mozart. Mi-opéra-mi concert chorégraphié, ce spectacle réussit la prouesse d’évoquer avec humanité et pudeur la fin de vie bien réelle de « L », mise au cœur du spectacle avec un soin extrême via un dispositif vidéo.
Autres spectacles de Alain Platel et Fabrizio Cassol :
► VSPRS : https://www.youtube.com/watch?v=laXDpMwVfOc
► Pitié! : https://www.youtube.com/watch?time_continue=25&v=m44zLklrWTE&feature=emb_logo
Livret : Nahum Tate
Mise en scène : Samuel Achache et Jeanne Candel
Direction musicale : Florent Hubert, arrangement musical collectif
D'après Didon et Enée de H. Purcell
Créé à la fin du XVIIe siècle, Didon et Énée est un monument de la musique baroque. Ces réécritures successives ont encouragé la jeune équipe composée d'artistes à « bricoler » librement autour de ce drame passionnel. Contrebasse, clarinette, saxophone, violon, trompette et batterie composent l’orchestre réuni par Florent Hubert pour raconter l’histoire de la reine Didon. Par un assemblage d’une grande élégance, le registre tragique du mythe est entrecoupé de digressions burlesques, d’instants musicaux jazzy et de tirades à l’ironie mordante, sans jamais trahir le chef d’oeuvre de Purcell. Une variation de l’opéra totalement loufoque et déglinguée, teintée d’un humour à la Monty Python et portée par une troupe magnifique.
Musique : Johann Christoph Pepusch Livret : John Gay
Conception musicale : William Christie
Mise en scène : Robert Carsen
Musiciens de l'Ensemble Les Arts florissants
Ecrit par John Gay en 1728, The Beggar's Opera (L’Opéra des gueux), en créant une histoire autour de chansons préexistantes, est généralement considéré comme la première comédie musicale, avec près de trois cents ans d'avance sur cette mode. John Gay a repris certains des airs les plus connus de son époque, à la fois classiques et populaires, en les intégrant à un conte férocement satirique, dont l'action se place parmi les voleurs, les proxénètes et les prostituées de Londres. Elle explore un monde cynique où cupidité capitaliste, crime et injustice sociale sont les normes.
Musique : Philip Glass Livret : Robert Wilson
Direction musicale : Georges-Elie Octors
Narratrice : Suzanne Vega
Ensemble Ictus, Collegium Vocale Gent
Créé en 1976 au festival d’Avignon, Einstein on the Beach propose un portrait composite du physicien, sans intrigue, dépourvue de rôle chanté et composé d'un "orchestre" de synthétiseurs, instruments à vent et d'une voix pop. Considéré comme un chef d’œuvre du vingtième siècle, cette version inédite de Einstein on the Beach modifie le rapport du public au spectacle, à travers un dispositif sonore immersif. Chacun peut être en mouvement : les instrumentistes, qui changent de place sur scène, comme le public, qui peut entrer et sortir de la salle à sa guise durant la représentation, comme le voulait déjà Robert Wilson en 1976. Une occasion unique de découvrir en concert une œuvre majeure du minimaliste américain.
Direction musicale : Maxime Pascal Mise en scène : Benjamin Lazar
Projection sonore : Florent Derex
Orchestre Le Balcon, Le Jeune chœur de Paris Orchestre à cordes du Conservatoire à Rayonnement Régional de Paris (Acte III), Orchestre Impromptu
Licht est un cycle de sept opéras composé entre 1978 et 2003, et qui dure au total près de 29 heures. Pour chacun de ces opéras, Stockhausen a attribué un jour de la semaine, une couleur, une planète, une pierre précieuse et un parfum. Il tente, avec un langage musical et visuel créé intégralement, une recréation du monde à travers l’existence, l’union et la confrontation de trois entités : Michael, Eva et Lucifer. La musique n’est pas seule, puisque Stockhausen a composé de la danse, des gestes et la quasi-intégralité des livrets. Après avoir tenté de sonoriser l’ensemble par des biais classiques, comme une diffusion stéréo en line-array avec des lignes de rappels, Le Balcon a franchi un premier cap en collaborant avec Arnault Damien (Euphonia, processeur WFS Sonic Wave 1) autour d'un système de sonorisation novateur.
► Extrait 1 ; Extrait 2 ; Entretien avec Maxime Pascal ; Sonorisation en WFS
OPERA ET THEATRE
Mise en scène : Romeo Castellucci
Direction musicale : Raphaël Pichon (d'après Le Requiem de W.A. Mozart)
Chorégraphie : Evelin Facchini
Chœur et orchestre Ensemble Pygmalion
Le poète de plateau Romeo Castellucci et le mozartien passionné Raphaël Pichon s’emparent du Requiem inachevé d’Amadeus pour en faire une bouleversante méditation scénique, enrichie de nombreuses pages vocales méconnues. Mis en scène pour la première fois sur le plateau du Théâtre de l’Archevêché, l’ultime chef-d’œuvre de Mozart y apparaît non seulement comme un rituel pour le repos des morts, mais aussi comme une célébration des forces de vie. Lesquelles, par-delà les extinctions qui scandent l’histoire du monde, continuent d’animer les générations humaines.
Autres mises en scène de Romeo Castellucci :
► Jeanne au bûcher, La Flûte enchantée+ Mini documentaire (Théâtre de la Monnaie)
Livret et mise en scène : Volodia Serre (d'après une nouvelle de F. Dostoïevski)
Musique : Sébastien Gaxie
Direction musicale : Pierre Roullier
Ensemble 2e2m, ensemble vocal Musicatreize
Le compositeur Sébastien Gaxie et le metteur en scène Volodia Serre fusionnent les médias, se jouent des codes habituels de l’opéra et plongent le spectateur dans une transe perceptive, véritable ballet d’émotions et de sensations. En s’emparant de la nouvelle fantastique de Dostoïevski, les trois partenaires de cette création créent un opéra électronique pluridisciplinaire pour deux solistes (un comédien et un comédien-chanteur), six chanteurs et huit musiciens : vidéo, musique et lumière se mêlent au coeur d’un univers onirique et cosmique.
Livret : Mari Mezei (d'après la pièce de théâtre de Tony Kushner)
Musique : Péter Eötvös Mise en scène : Aurélie Van Den Daele
New-York, 1985. Tandis que le président Reagan chante les vertus de la mondialisation libérale, se croisent en coulisses les destins de Prior et Louis, qui s’aiment mais que la maladie sépare ; de Joe et Harper, autre couple à la dérive ; de Belize, infirmier émérite mais stigmatisé parce que Noir et drag queen ; de Roy le politique, mouillé dans un scandale financier, prêt à tout pour garder sa place au sommet, etc. Tous aiment, souffrent, luttent tandis que le sida révèle à l’Amérique ses peurs profondes… Entre saga feuilletonnesque et cabaret décoiffant, Angels in America est le portrait génial et insolent de notre Occident en pleine mutation.
► Première version mis en scène par Philippe Calvario ; Minisérie réalisée par Mike Nichols
OPERA ET CIRQUE CONTEMPORAIN
Mise en scène : Frédérique Loliée / Elise Vigier / Gaëtan Levêque
Dramaturgie : Leslie Kaplan (d'après des textes de Franz Kafka)
Musique : Philippe Hersant
Direction musicale : Catherine Simonpietri
Ecole du Centre National des Arts du Cirque
Un spectacle mêlant musique, chant lyrique, jeux de cirque et théâtre. Dix chanteurs et deux instrumentistes, quatre jeunes circassiens et deux comédiens racontent l’histoire d’un trapéziste ne vivant que pour son art, mangeant et dormant sur son trapèze. Il est, d'un coup, saisi par le doute, sur le sens de son travail et de sa vie. Ce récit utilise l’art du cirque comme métaphore de la vie humaine : comment on peut jongler avec ses mains et avec sa vie, monter toujours plus haut pour grandir et risquer de s’effondrer, se battre, rencontrer des obstacles réels ou imaginaires, et sans cesse rêver comme on pense, pour exister, aimer et désirer, se trouver, et, dit Kafka, « trouver une issue ».
Mise en scène : Nicolas Vial
Dramaturgie : Anne Reulet-Simon Jeu : Olivier Martin-Salvan
Musique : Aurélien Richard (d'après Carmen de G. Bizet)
Jouer Carmen, chanter à l’opéra, tel est le rêve de Louis. Ah l’opéra!… Ses lumières, ses décors, la fosse d’orchestre, les chanteurs, les fauteuils rouge sang et toute cette machinerie magique qui fait rêver. Et voilà qu’à la suite d’une audition, on propose à Louis pas moins que d’interpréter le rôle tant convoité de Don José. Ou plutôt…celui de sa doublure! Mais Louis ne tarde pas à découvrir les complications qui s’amoncellent quand il s’agit de créer une oeuvre lyrique. Il y a, par exemple, les autres chanteurs ; mais aussi les techniciens, l’administrateur, le metteur en scène, le chef d’orchestre… Toute une foule, qui devient le terrain de jeu d’Olivier Martin-Salvan, comédien, chanteur et clown qui interprète lui-même tous les personnages. À sa suite, nous découvrons l’envers du décor dans un spectacle qui mêle diverses formes: burlesque, lyrique, mais aussi pantomime, rire et poésie, réalisme et onirisme.
OPERAS INTERACTIFS ET PARTICIPATIFS
Texte / Mise en scène : Jean-François Sivadier
Ensemble Ictus
Quel spectateur d’opéra n’a pas rêvé de découvrir un jour ce qu’il se passe entre le chef d’orchestre et ses musiciens, entre une diva et son metteur en scène, entre les premiers rôles et les rôles plus secondaires ? Le temps d’une (vraie-fausse) répétition de "La Traviata", ce spectacle original et jubilatoire écrit et mis en scène par Jean-François Sivadier vous offre l’occasion unique de vivre cette expérience en direct et de prendre la place des musiciens dans la fosse d’orchestre ! Italienne avec orchestre dépeint avec humour l’envers du décor d’une production d’opéra vous est proposé comme une sorte d’échauffement, de répétition générale.
Texte : Michel Butor Mise en scène : Aliénor Dauchez
Musique : Henri Pousseur
Ensemble TM+
Créée en 1969 à Milan, cette partition est un opéra participatif avant l’heure : c’est au public de choisir la progression de l’histoire et de la musique, avec pas moins de cinq fins possibles ! Variation très personnelle sur le mythe de Faust, le livret joue la carte du théâtre dans le théâtre. On y retrouve toute la saveur du style de Butor, figure incontournable du Nouveau Roman. Musicalement, la partition s’inscrit dans l’esthétique sérielle mais avec de multiples et savoureuses références, de Monteverdi à Wagner. L’orchestre est divisé en quatre positions, et le chef est soumis aux directives du régisseur. Une inversion de la hiérarchie qui s’inscrit dans un esprit post-mai 68. Cette oeuvre « utopie » sera ici présentée dans une mise en scène d’Aliénor Dauchez, connue pour son travail très sensible, et plein d’humour, dans le domaine du théâtre musical.
OPERA EXTRAMUROS
Musique : G.Verdi
Direction musicale : Paolo Carignani
Orchestre et choeurs de l'Opéra de Zurich
Le fameux ouvrage de Verdi se déroule en effet en direct de la gare centrale de Zurich. L’aurait-on fermée pour l’occasion ? En rien. C’est au beau milieu des voyageurs que le réalisateur suisse Adrian Marthaler met en scène l’ouvrage pour la télévision avec le renfort d’un imposant dispositif technique faisant appel à rien moins qu’une quinzaine de caméras. Pensée pour le petit écran, cette production totalement inédite prend d’ailleurs des allures de reportage télévisé. La présentatrice Sandra Studer intervient en effet en cours du spectacle pour faire part au téléspectateur du déroulement de l’action et… interviewer les différents protagonistes de l’œuvre ! Particulièrement « branché », le projet coproduit par Arte et la télévision suisse donne également la parole aux internautes qui, par l’intermédiaire du site d'Arte, peuvent interroger des « web-reporters » disséminés dans la gare et chargés de rendre compte de l’événement « on » et « off ».
Livret : Jean Cocteau
Musique : Darius Milhaud
Mise en scène : Christian Gangneron
Direction musicale : Stéphane Petitjean
Arcal, compagnie de théâtre lyrique et musical
Le pauvre matelot raconte l’histoire de ce marin, rentré chez lui après des années d’absence. Auprès de sa femme, il se fait passer pour autrui afin de s'assurer de son attitude vertueuse... Cocteau et Milhaud sont partis d’un fait divers sanglant, qu’ils ont transposé dans le décor d’un café, multipliant les références aussi bien aux musiques de film qu’aux complaintes des musiciens ambulants qui allaient, racontant des histoires de crimes. Le parti-pris de jouer cette pièce dans le décor naturel d'un café tient à l'idée que sous l'écriture Cocteau/Milhaud, réalisme et poésie sont de mêche ; c'est en poussant au plus fort l'effet de réalité qu'on a le plus de chance d'en saisir la poésie. Ce spectacle a également été en prisons et maisons de retraite.
Musique : Franck Krawczyk
Installation plastique : Christian Boltanski
Création lumière : Jean Kalman
Depuis 2001, les trois artistes, venus d'horizons différents, travaillent à une nouvelle forme de spectacle qui répond à trois règles : l’espace donné constitue la base du livret ; le spectacle n’a ni début ni fin (on peut entrer et sortir à n’importe quel moment) ; le spectateur n’est pas placé devant mais déambule au cœur même de l’espace scénique. Ils proposent une création immersive pour 1 soprano, 1 violoncelle solo, 1 choeur, 12 violoncelles, 6 pianos, percussions et guitares électriques… dans le parking du Centre Pompidou.Tel Dante ou Orphée, le visiteur erre dans un lieu indéterminé, immergé dans ce qui se passe au-dessous, sous la surface, sous la scène, déplaçant l’enjeu sur ce qui ordinairement tend à être dissimulé. Fosse, ou l’opéra comme mise en abîme.
► Entretien avec Christian Boltanski, Entretien avec Franck Krawczyk
OPERA ET ARTS DE L'IMAGE & DU NUMERIQUE
Réalisation : José Abel, Hilary Audus, Jonathan Hills, Pascal Rollin
(1993)
L'Opéra imaginaire est long-métrage d'animation musical constitué de douze courts-métrages, reliés entre eux par de courtes séquences. Il retrace des airs célèbres du répertoire lyrique : Carmen, Madame Butterfly, Les Noces de Figaro, La Flûte enchantée, Faust, La Traviata, et bien d'autres.
Mise en scène : Emir Kusturica Direction musicale : Dejan Sparavalo
Musique : Dejan Sparavalo, Nenad Jankovic, Stribor et Emir Kusturica
D'après le scénario original du film de Gordan Mihic et Emir Kusturica
Avec le No Smoking Orchestra et le Garbage Serbian Philharmonia
Ce « punk opera » adapté pour l’opéra et mis en scène par Emir Kusturica, est une création mondiale produit sur la scène de l’Opéra Bastille, avec le célèbre The No Smoking Orchestra. L’accordéon, la guitare, le violon - et dans la fosse, la fureur du Garbage Serbian Philarmonia - accompagnent cette conviction que « la chanson guérit tout ». Ce que Perhan veut croire de toute la force d’un amour absolu pour sa jeune sœur malade. Mais le monde du l’errance gitane ne connaît pas que des cœurs purs. On y enseigne qu’un pickpocket est un artiste, on y voit parader la Mercedes devant un taudis de bois et la mariée sortir de l’argent de sous sa robe. Dans cette vie qui a des allures de « fatamorgana », il arrive que votre meilleur ami soit une crapule et que la petite sœur soit vendue.
Conception / direction / livret : Blanca Li Direction création visuelle : Vincent Chazal
Direction musicale : Tao Gutierrez Développement : VR BackLight Studio
Le public est invité à être à la fois spectateur et acteur. Il participe à l’expérience, en interaction avec des danseurs bien réels. Les scènes se succèdent tout en racontant une grande histoire d’amour. Les participants sont les convives de trois grandes scènes de bal, invités à participer par les personnages principaux incarnés par les danseurs de Blanca Li. Chacun sera libre de danser, de vivre la fête à sa manière et d’interagir avec qui il voudra. Une aventure musicale et chorégraphique totalement hors norme à vivre entre amis ou en famille.
MARATHONS ARTISTIQUES
En partenariat avec :
- La Maison de la Danse (Lyon)
- Théâtre de Liège (Belgique)
- Sadler's Well (Londres)
► Plus d'informations :https://dansathon.eu
En partenariat avec :
- Museomix
- Opéra de Limoges
► Plus d'informations : http://www.museomixlim.fr/operamix
En partenariat avec :
- Museomix Rennes
- Musée de Bretagne (Rennes)
► Plus d'informations : https://www.museomix.org/editions/2015/rennes